Selon les chercheurs de la Nasa, les structures conçues par ces IA sont bien plus performantes que les lourdes pièces moulées ou usinées. Au niveau des facteurs de stress de ces structures, ils seraient 10 fois inférieurs à ceux de pièces conçues par l’Homme. En plus d’un risque de fatigue et de rupture très réduit, la pièce pèse généralement jusqu’à 70% de moins que celle qui serait conçue par les humains.
La Nasa indique également que ce type de pièces est employé dans de nombreux projets, comme ceux de Mars Sample Return. Les télescopes spatiaux, les stations météorologiques spatiales et même les fameux ballons d’observation qui font tant parler d’eux ces derniers jours, en bénéficient aussi. L’impression additive de ces pièces devrait prendre de plus en plus de place au sein de l’agence américaine. Il faut dire que, contrairement à un constructeur automobile qui va reproduire un modèle en masse, la Nasa doit fabriquer chaque année des milliers de pièces sur mesure et uniques.
L’agence évoque également la possibilité d’utiliser des imprimantes 3D pour concevoir les pièces nécessaires directement dans l’espace. C’est ce qui permettrait de construire des structures volumineuses en orbite. Pour les ingénieurs de la Nasa, cette impression additive serait également très utile pour réaliser des constructions sur la Lune ou Mars avec des matériaux récupérés sur place.